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Rentrée littéraire jeunesse de Page des Libraires 2/3

L’équipe de l’AILF était présente à la journée dédiée à la littérature jeunesse, organisée par Page des libraires le 18 juin 2018 à la Bibliothèque François Mitterrand à Paris. Cette rencontre autour de la littérature jeunesse avait pour objectif de présenter la rentrée littéraire jeunesse aux libraires du réseau. Vous trouverez ici le compte-rendu des différentes tables rondes et rencontres avec les auteurs, illustrateurs et éditeurs.

Découvrez ici la rencontre autour du livre CD en présence de Michelle Moreau (Didier Jeunesse), Noëmie Kormann (Librairie le Failler à Rennes) et Christine Pirson (Médiathèque de Massy)

Page Livre CD

La première collection des éditions Didier Jeunesse, « les petits lascars », était en fait une collection de coffrets K7.
En 2003, le département jeunesse devient un département à part entière à côté du scolaire et en 2007 le département scolaire devient un label indépendant.

Michelle Moreau revient sur l’histoire de la maison d’édition. Elle décrit la continuité des projets et souligne qu’il y a toujours des choses nouvelles à faire, de nombreuses pistes à explorer dans le livre CD (la direction des comédiens, les livres à puces sonores, les différents genres, etc.) Ce qui est intéressant avec le livre CD, c’est le croisement entre plusieurs formes artistiques. L’objet en lui-même est artistique. Il y a de nombreux choix à faire sur le format, le graphisme, sur la musique. C’est un objet qui se fait à plusieurs, et qui est porteur de plusieurs voix ; cela rend le travail éditorial passionnant.

Comment est représenté ce fond en librairie ?
Noémie Kormann est toujours prête pour faire écouter les livres. Elle explique que la proposition doit être systématique, que le lien entre l’illustration et l’écoute est indispensable. Elle propose aussi régulièrement des rencontres avec les artistes, des rencontres musicales ou des rencontres avec les conteurs.

Il y a un questionnement sur l’équipement, le livre CD est souvent un beau livre qu’on veut offrir. Les clients sont parfois embêtés et ne savent pas si les personnes ont un autoradio ou une plateforme CD. La technique peut être un frein. Chez Didier jeunesse, le livre CD est toujours vendu avec les pistes numériques. Pour continuer à être valorisée, l’œuvre doit être disponible sur toutes les plateformes.

Comment est représenté ce fond en bibliothèque ?
Les livres CD et livres sonores ont toujours été représentés à la médiathèque de Massy. Un grand travail de diffusion et d’animation est fait auprès d’assistantes maternelles des crèches. Les classes sont également reçues, les médiathécaires essaient de sensibiliser les assistantes maternelles et les institutrices à la beauté de l’objet musical. Comme en librairie, les médiathécaires sont souvent confrontés à des problèmes matériels.

Les livres à puces sont très appréciés des lecteurs mais le système de pile n’est pas adapté à la médiathèque. Etant donné que les emprunts durent un mois, les parents reviennent souvent avec un livre qui ne marche plus.

Quand l’enfant a son propre lecteur CD, il peut choisir de manière autonome et indépendante son disque. D’un autre coté, le livre audio permet également une expérience collective.

Le problème du numérique, c’est qu'il ne rapporte rien aux éditeurs. Comment continuer à encourager et soutenir la création dans ces conditions?
Le livre CD est un outil qui permet l’accès à la musique classique pour tous. Pour Michelle Moreau, c’est un outil démocratique. Il y a 1000 et 1 façons de les écouter. Le rôle des médiateurs est aussi de sensibiliser le public à l’écoute. Le livre CD permet une pratique de lecture et d’écoute différentes, qui allie la mobilité : le corps peut bouger, le lecteur n’est plus confiné à un fauteuil ou un lit.

La rentrée Didier Jeunesse :
-    Nouveau volume dans la collection « Comptines du Monde »
-    Les Malheurs de Sophie accompagnés par la musique de Schumann

 

 

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