Paroles de libraires, “vitrines de l’édition francophone dans le monde”, Nicolas Gary - 18.03.2018
En France ou à l'étranger, “les dangers pour les libraires sont les mêmes”, titre ActuaLitté, pour cette interview où Anaïs Massola a sont franc-parler habituel. Administratrice de l'AILF, elle est l'une des très rares libraires françaises à adhérer à notre association.
"Evidemment, aucun livre, aucun auteur n’existerait sans les libraires. Mais, pour moi, il y a quelque chose, je pense, d’un peu spécial. Mes traductions de Dostoïevski, comment ont-elles vécu ? Comment sont-elles parvenues à atteindre les lecteurs ? Il y a eu beaucoup d’articles au début (j’en ai parlé), mais ensuite, et très naturellement, il n’y avait plus eu d’article du tout je veux dire, au jour le jour, livre après livre. Et le CNL, donc, ne donnait aucune subvention, et il fallait bien qu’ils se vendent tout seuls, ces livres des livres qui, par nécessité, n’étaient pas tous aussi connus que « L’Idiot » [...]